Toguz Korgool est un jeu folklorique kirghize.
Les premières traces de ce jeu ont été trouvées dans les pyramides égyptiennes, il y a environ 7 000 ans. Les dessins de l'Égypte ancienne montrent que les joueurs les plus assidus étaient les commerçants africains, qui passaient une bonne partie de leur temps libre à jouer à ce jeu en attendant leurs cargaisons ou pendant leurs longs voyages. Il y a des milliers d'années, ce jeu a quitté le continent africain et s'est répandu en Asie, dans les Caraïbes, en Amérique du Sud et en Europe. L'élément le plus caractéristique des jeux de mankala est l'acquisition de pierres. Dans la version kirghize de ce jeu, le toguz korgool, le but du joueur est également d'acquérir le plus grand nombre possible de korgools.
Aibek Asanbaev
Toguz Korgool Game Destination History
- Un fragment d'un plateau de jeu en pierre Toguz Korgool, datant du 4e siècle avant J.-C., est conservé dans un musée en Écosse. À l'origine, ce jeu était destiné à l'entraînement militaire, car pour contrôler les troupes, il est nécessaire d'éduquer l'esprit dès la petite enfance. Saviez-vous que, dans les écoles militaires du Japon et de la Chine, une matière obligatoire de "jeux stratégiques" a été introduite. L'un des plus anciens jeux de société connus, le "Go", en est un exemple.
- Selon Asanbek Askarov, un habitant du village de Kara-Tobo dans le district d'Aksy au Kirghizstan, il existe une grande pierre dans la grotte de Kazan-Tabak avec des traces de "toguz korgool". Ces traces de "Toguz Korgool" ne se trouvent pas sur une seule pierre, mais sur 12.
- Les connaisseurs du Toguz Korgool comparent parfois ce jeu aux échecs. Si les échecs sont synonymes de géométrie et de diagonales, le toguz korgool est une pure arithmétique, où il faut savoir compter. Aux échecs, on peut obtenir plus de 50 millions de positions en une seconde sur un ordinateur ultramoderne. Au toguz korgool, l'ordinateur pensera 27 minutes pour six coups d'avance, trois ans pour sept coups d'avance et toujours pour huit coups d'avance. Il est très difficile de calculer les options, mais l'homme possède la méthode d'élimination et bat donc toujours l'ordinateur.
